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VINCENT PARDIN


A moins que ça ne soit Wesley Gérard.

Que faut-il retenir de ce deuxième match ?


Le staff a pris la décision de mobiliser l’ensemble du groupe de la plus efficace des manières : en intégrant d’entrée des garçons qui n’avaient pas joué au premier match. Et en donnant du temps de jeu à tout le monde.

Laissons de côté les mièvreries du style :


« C’est génial, tout le monde est concerné »

Ou encore,

« Ça permet aux titulaires de se reposer ».


Les patrons de bistrot seraient là pour les entendre, s’ils étaient ouverts.

Dans des temps reculés, il se disait que ce management était piégeux, en particulier quand les coiffeurs se montraient meilleurs que les titulaires.

C’était un risque à ne pas prendre si on ne voulait pas foutre la merde dans son équipe.

Mais on sait aujourd’hui que cette stratégie est efficace, à condition que les hiérarchies soient claires et acceptées par tous.


Patrice Canayer voulait des leaders, afin de préparer au mieux Paris 2024 !

Pour le moment, certains doivent le rassurer en lui donnant quelques réponses sur le terrain :


Guigou est capitaine.

Fabregas et Karabatic sont au rendez-vous de la défense.

Mahé et Remili des leaders d’attaque pertinents.

Sur les ailes, Porte et Descat sont mieux que des remplaçants.


Richardson est humain, il peine à faire ce qui est le plus difficile en sport, confirmer. Pour le moment, il n’est plus le magicien qu’il était il y a deux ans, mais ça reviendra. Tout irait pour le mieux si on y voyait plus clair au poste d’arrière gauche.

Sead Hasanefendic, entraîneur bien connu en France, en Allemagne et ailleurs ne disait-il pas que si le hand était un jeu d’échecs, l’arrière gauche en était le roi.


On peut se dire que si la performance XXL de Pardin contre la Norvège a fait du bien à quelqu’un, c’est bien à … Gérard !

Il n’est pas question de comparer les stats entre les deux, mais comme un symbole, le portier parisien a fait comme le provençal : il a été élu homme-du-match à l’issue de la victoire française.

On se rappelle qu’Omeyer avait forgé une chape de plomb sur ce poste essentiel, ne laissant que des miettes aux collègues qui ont partagé la cage avec lui. C’était le secteur le plus simple du coaching d’Onesta pendant plus d’une décennie : « Titi tu joues, Daouda, Cyril ou Vincent, tu échauffes les tireurs à la mi-temps. »

Autant dire que pour que ça fonctionne, et ça a été le cas, il a fallu que le carnassier alsacien soit diablement efficace.

Et il l’a été !


Depuis 2017, les choses sont moins évidentes, et l’avènement de Vincent Gérard n’a pas débouché sur un règne sans partage.

Depuis 2019, ses performances en équipe de France ou en Ligue des Champions sont plus irrégulières, et il semble que Wesley Pardin règne statistiquement sur la LNH.


On verra la suite, mais ça doit crépiter sous les crânes du staff !

Ont-ils établi une hiérarchie une bonne fois pour toutes, ou l’occasion fera-t-elle le larron ?

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