On pensait avoir touché le fond du faitout avec tous ces lanceurs d’alerte qui débusquent la bête immonde : le pays des droits de l’homme sombrerait dans la dictature !
La France !
Avec Manu en digne héritier d’Adolf, Benito et du sémillant général Videla. Le bruit des bottes, une presse muselée, le golden boy picard a placé le pays sous le joug de puissances occultes.
L’armée veille, les chars Leclerc ronronnent au garage, prêts à écraser la révolte qui gronde. Et si ça ne suffit pas, les Rafale sont là ! Mais surtout, beaucoup d’utopistes romantiques croupissent dans quelques geôles torrides, torturés sans relâche par de zélés fonctionnaires de Police.
Les hipsters sont dépassés, un barbier me disait récemment que la petite moustache revenait à la mode.
Il était temps.
Mais, même si ça paraissait difficile, certains ont réussi l’exploit de placer la barre encore plus haut.
De l’autre côté de l’Atlantique, des survivalistes surarmés ou de subtiles démocrates d’Europe centrale n’avaient pas attendu le Covid pour ressortir certains fantômes du grenier.
On ne voit pas pourquoi une taie d’oreiller ou une croix gammée gâcheraient l’ambiance amicale d’un petit BBQ ?
L’opinion publique mondiale ne semble pas basculer dans l’humanisme et l’amitié entre les peuples. L’Internationale socialiste a du plomb dans l’aile, et pire, le Val de Marne ne vote plus communiste.
Champigny-sur-Marne a basculé à droite, et si ça continue comme ça, Ivry tombera aux prochaines municipales.
Le monde met la barre à tribord toute, le Grand Timonier doit se retourner dans sa tombe !
Heureusement, d’irréductibles gaulois résistent encore et toujours.
Leur vigilance citoyenne est telle qu’ils ne laisseront jamais la clique macroniste asservir le peuple.
Et pourquoi laisser à d’autres l’usage de certains symboles : après-tout, rien n’interdit à des nazillons de service de trouver plus cons qu’eux !
Lors du premier épisode du confinement, nos séniors tombaient comme des mouches dans les Ehpads de France et de Navarre.
Au deuxième, certains émirent l’hypothèse d’une assignation à résidence réservée aux anciens et aux comorbides : pourquoi paralyser tout un pays et enfermer ceux qui ont 0,08 % de chance de calancher ? Alors qu’on pourrait réserver ce traitement à ceux qui encombrent les services de réanimation.
Certaines minorités ne voyaient pas cet embastillement d’un bon œil, tandis que d’autres auraient pu continuer à butiner en toute liberté.
Déjà, à cette époque, certaines voix s’étaient élevées contre la possibilité d’un tel apartheid.
Mais là, on a franchi un cap.
Le pass vaccinal, version moderne de la solution finale.
Le retour des heures les plus sombres de l’Occupation.
Des révolutionnaires d’opérette sortent le grand jeu, avec force étoiles jaunes et camps de concentration.
Tout en subtilité et en cohérence historique !
A défaut de retrouver un homosexuel juif communiste de 106 ans, voici en exclusivité, l’emploi du temps de la semaine d’un antivax d’aujourd’hui :
Lundi à la piscine : pas de QR Code à faire scanner à l’entrée, pas de problème, il y a une pharmacie à 300 m, un petit PCR s’impose.
Mardi, même chose au restau.
Mercredi au cinoche, jeudi à la salle de sport et vendredi au musée, le weekend sera plus calme.
Bilans des courses, 5 tests en 7 jours, 3 PCR et 2 antigéniques, le tout pour la modique somme de moins de 200 €.
Au final, la note n’excèdera pas 5/6 milliards à la fin de l’année.
Une broutille !
Décidément, cette dictature devient irrespirable.
Comments