« Ah, prends-moi, vilaine bête, prends-moi fort, jappait la princesse de sa voix flûtée, tandis que le président donnait de violents coups de reins en rugissant comme un lion. L’étreinte fut brève et violente. Quand Jacques-Henri, encore en érection, roula sur le côté, ce fut pour s’apercevoir avec effarement que toute la scène avait eu lieu sous le regard d’une caméra de télésurveillance installée dans l’angle du salon. »
Le Président Giscard d’Estaing n’était pas qu’un froid politicien, il était chaud comme un volcan en éruption.
« La croupe dorée de la Princesse sur laquelle jouaient innocemment les derniers feux du couchant comme des enfants oublieux des menaces de l’orage qui approche… Le sexe de Jacques-Henri trouva naturellement son chemin entre les cuisses de la princesse sans que celle-ci ne s’en émeuve considérablement. Ou disons que l’émotion de celle-ci ne fut que celle du plaisir. Dans les yeux de Patricia, la surprise fut en effet vite remplacée par le désir, et Jacques-Henri sentit se refermer autour de son sexe dur des lèvres fermes et avides. Il considéra cela comme un assentiment. Il était de toute façon un peu tard pour faire machine arrière. »
Qui aurait pu imaginer une seule seconde que notre Président fût une belle plume doublée d’une bête sauvage assoiffé de sexe ! Non content de brouter le pistil de son Anémone, Valery se vengeait de la perfide Albion en prenant sa princesse à la hussarde. Il faut dire que quoique bien conservée, Elisabeth était moins son genre…
Visiblement, manier des chiffres à longueur d’année finit par vous chatouiller les gonades. Enfermé depuis 6 ans dans son bunker de Bercy, on n’imaginait pas notre sémillant ministre des Finances porté sur la gaudriole.
Il faut dire que sa mère Georgette était une chanteuse de rue un peu légère, dont le premier titre fut : A faire l’amour sans amour !
Une apologie du barebacking vingt ans avant des hordes de Californiens moustachus.
Bruno Lemaire en a eu assez d’angoisser ses compatriotes avec les chiffres de l’inflation, du chômage et de la retraite. Il s’est dit que derrière l’obscur contribuable, il était temps de réveiller le cochon qui sommeille.
« Après mes règles, pendant deux ou trois jours, je suis excitée comme jamais ; je mouille. Il lui arrivait de soulever son t-shirt gris pâle pour exhiber ses seins : Tu as vu comme ils sont gros aujourd’hui ? »
Avec un mari aussi espiègle, Pauline Doussau de Mazignan doit se régaler dans la moiteur torride du lit conjugal. A la lecture de la suite, Adrien, Barthélémy, Louis et Mathias, leurs quatre fils, doivent avoir la bistouquette dans le même état que celle de Jacques-Henri.
« Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais. En disant ces mots elle avait un visage d’ange ; si elle était folle d’amour, moi j’étais en extase. »
Attention les gars à ne pas faire comme papa quand, adolescent à Neuilly, il collait les pages du catalogue de La Redoute !
Les culs-bénis de tous ordres s’offusquent, on espère juste que contrairement à Julia, l’héroïne de Nono, ils auront eu la décence de se faire blanchir l’anus. Du guichetier de la CAF au ministre d’Etat, chacun est libre de devenir écrivain : attention juste à ne pas abuser des « comme jamais » et des points virgules.
Marlène dans Playboy, Manu dans Pif Gadget, on sait tous que si on ne peut pas toujours assouvir ses fantasmes, ça ne fait pas de mal d’en parler, ou de les écrire… Demandez-donc aux victimes de Guy Georges ou d’Emile Louis !
On a pu retrouver un petit texte que l’Abbé Cotard avait écrit à son évêque.
« Voir ces jeunes gens dériver au gré des courants, les cheveux au vent, leur tee-shirts mouillés par les embruns. Imaginer ces petites fesses rondes faire ventouse sur la fibre de verre de leur Optimist… »
Si le prélat n’avait pas déchiré ce billet, de jeunes Bretons n’auraient pas fait autre chose que de la voile durant leurs colonies de vacances.
Tout comme ces appelés courtoisement pris en auto-stop du côté de Mourmelon par l’adjudant-chef Chanal : l’institutrice du petit Pierre n’aurait jamais dû lui coller 0 à sa rédaction !
Il parait qu’en juillet, le lieutenant-colonel de réserve citoyenne Alexandre B. va sortir son deuxième livre : Le lascar et le Président.
Ce petit extrait devrait convaincre Gallimard de le publier :
« Après notre footing il me savonnait souvent sous une douche bien chaude. L’eau coulait, la vapeur se déposait sur la vitre comme la rosée matinale sur une verte prairie. Mon sexe durcissait plus que la courbe de l’inflation. Parfois, il se laissait aller à introduire une grenade de désencerclement dans mon anus dilaté… »
J’arrête, ça va finir par m’exciter…
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