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LE CHAMPIONNAT D'EUROPE DU COVID


2023.

La France du rugby récoltera peut-être sa première Coupe du monde.

Alors que Serge Blanco et ses coéquipiers jouaient déjà la finale de la première édition en 1994 !

Au siècle dernier, on s’autorisait quelques bières entre deux matchs et seuls quelques avants dépassaient le quintal. On prenait quelques beignes dans les regroupements, mais un coup d’éponge magique, et on repartait au mastic.

De nos jours, les « protocoles commotion » se multiplient, et dans certains matchs, on n’en compte pas loin d’une demi-douzaine.

Mais imaginez Fabien Galthié se priver de Dupont, Ntamac, Fickou et Ollivon en finale contre les Blacks, parce qu’ils récupèrent à la suite d’un KO.

Il vaut mieux compter sur une pipe en pleine bourre ou une star en maison de repos avec une poche de glace sur le crâne ?

Bref, on espère que l’équipe qui soulèvera la coupe Webb Ellis ne sera pas celle qui aura le moins de commotions.


Ça ne vous rappelle rien ?

Les Pays-Bas ont eu deux joueurs positifs au Covid contre un seul pour la France, l’Islande sera privée de Palmarsson, son maître à jouer.

Quant à elle, l’Allemagne déplore huit cas !

Encore un effort, et le coach devra faire jouer le kiné et le chauffeur du bus. A moins qu’il ne soit lui-même remplacé par le docteur.

Au total, 106 cas ont été dénombrés, et Vincent Gérard lui-même a exprimé son agacement, remettant en cause la valeur sportive de cette compétition.

Pas facile de se préparer sereinement dans de telles conditions, mais on espère juste qu’un minimum de logique sportive préside à l’attribution de ce titre. Et que les finales ne seront pas une parodie.


Sinon quoi de neuf docteur ?

Pas grand-chose, à part l’imminence de l’entrée en vigueur du pass vaccinal, au moment où il n’y aura plus un cas de Covid en réanimation.

Mais loin de toute propagande, notre premier ministre vante les mérites d’une stratégie ayant conduit les derniers récalcitrants à se prendre une petite piquouze dans le gras de l’épaule.

Adrian Manarino et Alizée Cornet se sont offerts le scalp d’un top 10, Gael Monfils pète le feu et pour une fois, Benoit Paire fait plus pleurer dans les chaumières qu’il n’exaspère son prochain.

Djoko a été expulsé comme un malpropre, Nadal s’accroche à l’espoir de devenir le GOAT, premier dans la course au 21e titre.

Medvedev rêve de passer number one, Zverev et Tsitsipas de gagner leur premier grand chelem.


Comme le disait Freddy, show must go on, mais il faudra tenir jusqu’au 28.

Accessoirement on peut se faire qq matchs du tour principal, pas pour le suspens, comme ça, juste pour passer le temps.

Tout d’abord, loin de moi l’idée de minimiser les perfs des Français. Mention spéciale à Aymeric Minne, qui montre tout le bien qu’on pense de lui depuis un moment.


Les hollandais ont fait illusion quelques minutes en 1ère mi-temps quand leur gardien, Bart Ravensbergen, a fermé la boutique.

Résultat, 12/12 à la 23e, sans le moindre but pendant trois minutes.

Après un petit temps mort, le 13e but est inscrit par… Aymeric Minne qui venait de rentrer.

13, 14, 15/12 à la mi-temps, puis 19/12 à la 34e, avec un Vincent Gérard qui régale : les Bataves encaissent un 7/0 en 10 minutes !

Un café, l’addition, la messe est dite…

Le France-Islande risque fort d’avoir peu d’intérêt, surtout si le virus s’en mêle. Pas plus que le Danemark, surtout si le match s’avère sans enjeu.


Reste à attendre les demies.

Pas avachi sur son canap, mais en entretenant son vieux corps.

Sait-on jamais, si Omicron devait faire le ménage, j’ai le secret espoir d’être appelé en Hongrie pour jouer la finale.

Mieux vaut tard que jamais !


Juste le temps d’aller m’acheter une paire de baskets et de réviser la Marseillaise.

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