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KARCH KIRAVI


Boire de la Villageoise, c’est entrer dans la légende.

La France est un grand pays viticole.

Les Pétrus, Cheval-Blanc et Romanée-Conti ne sont que des attrape-couillons pour bobos manucurés ou émirs en mal de luxe !

La vraie tradition est populaire.

Et là, on parle de vrai pinard, pas d’un breuvage ingéré du bout des lèvres par des connaisseurs maniérés : celui des maçons, des agriculteurs ou des CRS.

Du gros rouge qui tache !

Gévéor, Vin des Rochers, celui qu’on s’envoie en bonnes rasades, si possible dans des bouteilles plastiques.

Il faut toujours dire : préfontaine, je boirai de ton vin.


Mais si l’estomac a son velours, le volley a son Kiraly.


Abalo, Guigou et Karabatic entrent dans la légende du sport français avec 3 médailles d’or autour du cou, l’argent c’est cadeau.

Ces supermen ont banalisé la performance, au point de ne même plus nous étonner. Invraisemblable pour quelques handballeurs survivants des années 80 qui perdaient contre les Belges ou prenait des fessées déculottées contre tout ce qui vivait de l’autre côté du mur.

De Berlin, pas des Lamentations.

Côté ricain, la norme olympique est comme un pickup texan : démesurée !

Les basketteuses US viennent d’enquiller un 7e titre olympique consécutif !

Sans parler de Michael Phelps, célèbre palmipède aquatique, le grand KD a fait aussi bien que nos trois mousquetaires. Avec ses 2m07 pour 2m24 d'envergure, on comprend mieux que lui mettre un cake est aussi difficile que de résorber le chômage.

Mais cet albatros fait figure de nain à côté de Sue Bird et Diana Tauresi : ses deux compatriotes viennent de glaner un 5e titre à Tokyo !


Tout est relatif en ce bas-monde.

Comme chez tous les grands champions, l’ego de Nikola le titille tous les matins pour entrer dans l’histoire.

Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?

Un autre Nicolas, sans K.

La marque des grands, c’est de toujours avoir un coup d’avance : si certains s’interrogent sur sa participation à Paris 2024, l’arrière du PSG pense déjà à Los Angeles 2028.

Après tout, il n’aura que 44 ans.


Charles Kiraly, dit Karch, en a 47 quand il arrête sa carrière de volleyeur de plage après 144 victoires professionnelles en tournoi et quelques patates en poche : ça finissait par se voir dans son maillot de bain.

Après avoir commencé à six ans avec son papa, le petit Karch deviendra double champion olympique en 84 et 88.

C’était un joueur de seulement 1m89, incroyablement complet et intelligent.

L’olympiade suivante, il enchaîne saison en salle en Europe, et plage l’été outre-atlantique.

Résultat, une Ligue des champions avec Ravenne, et une victoire aux Jeux de 92, où le beach est sport de démonstration.


Qui dit mieux ?

Eh bien lui-même !

Les volleyeuses US étaient de mauvaises élèves, qui avaient un peu de mal à regarder leurs collègues basketteuses dans les yeux.

Il faut dire qu’elles restaient sur trois finales olympiques perdues.

Mais Karch travaille chez Midas : il est capable de vous refaire le pot en moins de 17 minutes.

Et surtout, tout ce qu’il touche se transforme en or.

Cet été il a pris un congé sans solde, loin du cambouis des garages, pour coacher Team USA féminin :

Est-il nécessaire de vous donner le résultat ?

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