Malraux nous l’avait bien dit :
« le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas. »
Le moins que l’on puisse dire est qu’il a démarré en fanfare !
En feu d’artifice même, avec des 747 en guise de pétards à mèche.
Depuis deux décennies, quelques ultras du FC Mahomet nous régalent.
2004 : un attentat, dix blessés.
2012 : quatre attentats, sept morts, sept blessés.
2013 : un attentat, un blessé.
2014 : trois attentats, un mort, vingt-cinq blessés.
2015 : treize attentats, cent cinquante morts, quatre cent quarante et un blessés.
2016 : six attentats, quatre-vingt-neuf morts, quatre cent soixante-deux blessés.
2017 : huit attentats, quatre morts, douze blessés.
2018 : trois attentats, dix morts, quatorze blessés.
2019 : trois attentats, quatre morts, seize blessés.
2020 : sept attentats, sept morts, dix-neuf blessés.
2021 : un attentat, un mort.
2022 : deux attentats, un mort, un blessé.
Au total, ça nous fait 52 attentats, avec 281 morts et 1008 blessés pour ce siècle si spirituel !
Dans les années 80, les moustachus s’enfilaient pendant que certains barbus se lançaient dans le terrorisme, avec 30 attentats pour 35 morts et 612 blessés ; le bilan de la décennie suivante sera plus décevant, avec 23 attentats pour 28 morts et 330 blessés.
Le siècle précédent était politique.
La cause basque a fait 919 victimes et des milliers de blessés.
Le conflit nord-irlandais a été encore plus sanglant : rien que pour 1972, l’année du Bloody Sunday, on dénombre presque 500 macchabées !
Un carnage de 3 500 morts et 48 000 blessés, pour un pays de moins de deux millions d’âmes.
Autant dire que les humanistes du Jihad islamique, du Hezbollah, du GIA et de l’Etat islamique sont des amateurs !
Le TFC a gagné la Coupe de France en recrutant des joueurs de D2 belge, néerlandaise ou d’ailleurs ; des gars totalement inconnus que vous payez au lance-pierre. L’inverse du PSG, qui attire des stars à coup de millions pour venir se changer les idées dans les établissements nocturnes de la Capitale.
Merci qui ?
Merci les datas !
Si on devait monter un spectacle pyrotechnique avec un bon vieil attentat à la bombe, les stats des artificiers de l’IRA ou de l’ETA sont largement meilleures que celles de nos islamistes.
Le problème, c’est que les rouquins irlandais ou les métèques basques préfèrent rester chez eux pour s’amuser. Les uns aux fléchettes dans un pub enfumé, en éclusant quelques pintes au son des Pogues ; les autres à la pelote, avec tapas et pichets de rosé, pour adoucir la brûlure du piment d’Espelette.
Faire mumuse avec des explosifs ou des armes à feu est moins spirituel que de suriner des passants ou de fendre la foule au volant de son véhicule.
Pour cela, il suffit de laver le cerveau d’un gars un peu paumé et de le remplir avec des conneries ; ce ne sont pas les clients qui manquent. Autre option, le blédard, qu’il soit ou non en situation régulière ; là encore, vous avez l’embarras du choix. Et quitte à jouer du couteau, pourquoi ne pas décapiter sa victime. Yassine Salhi l’a fait en 2015 avec son patron ; comme Abdoullakh Anzorov en 2020 avec Samuel Paty, un prof d’histoire qui avait le toupet de faire son métier…
Ce jeudi 8 juin 2023 à Annecy, un nouveau cap a été franchi.
Pas de synagogue, de RER, de journal, d’église ou de salle de spectacle, Abdalmasih H a choisi une aire de jeu, terroriste de bac à sable !
Des gamins de deux ans sachant à peine parler.
La concurrence est partout.
Emile Louis comme Guy Georges aimait bien les jeunes filles, mais si elles étaient handicapées. Landru faisait dans les veuves matures, Thierry Paulin dans les octogénaires…
Si le mieux survient parfois, on doit toujours s’attendre au pire !
Pire que A. H., ça ne va pas être si facile :
Une maternité ?
Une unité de soin intensive ?
Du spirituel on vous disait…
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