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IZU


Izu.

Pour les ignares, c'est le vélodrome des JO.


La télé n’est pas toujours là pour immortaliser la tête du président de la FFF à la sortie d’un déjeuner de travail.

Pour ceux qui n’apprécient guère la Tour d’Argent, vous pouvez essayer une fin de banquet d’un congrès de la CGT.

Une ode à la couperose et au buffet campagnard !


Il n’en a pas toujours été ainsi, les rares survivants du Stade 2 de l’ère Chapatte pourraient en témoigner si on les exfiltrait de leur Ehpad.

Salviac, Couderc, Roland, Cazal et tous les autres sortaient rarement altérés de la conférence de rédaction.

Les maquilleuses avaient beau faire des miracles pour sauver les apparences, certains signes ne trompaient pas le téléspectateur.

Bafouillements, approximations et fou-rires à gogo, on s’ennuyait rarement avec la bande à Robert.


Calembours et calembredaines agrémentaient une fin de dimanche forcément un peu tristounette, surtout pour les petits chanceux qui embauchaient le lundi à 4h00 à l’usine.


D’habitude enclins à perpétuer cette tradition franchouillarde, les journalistes de France TV ont été très décevants durant cette quinzaine olympique.

Il faut dire que Patrick Montel n’est plus là pour nous faire rêver.

Lurent Luyat a perdu en superbe ce qu’il a gagné en teint blafard, à la limite du cadavérique. Digne d’un acteur de La nuit des morts vivants !

Alexandre Boyon lui-même est resté sobre, même pas une de ses célèbres petites vannes à se mettre sous la dent : ceux qui souffraient de manque ont dû se rabattre sur les blagues de Bigard, de retour aux Grosses Têtes.

Heureusement qu’il reste Nelson Monfort, toujours au rendez-vous malgré l’absence remarquée de Candeloro.

Vivement les JO d’hiver !


Fredéric Weis a relevé le défi lors de la petite finale du basket féminin.

Quelques heures plus tôt, les Bleus avaient fait une finale méritoire contre un Team USA qu’ils avaient martyrisé au premier match.

Mais pas de miracle, un KD impitoyable s’est offert sa troisième breloque dorée. Avec ses deux bagues de champion NBA, ça fait pas mal de métal pour cet albatros à l’envergure démesurée.

Les filles ont fait un match énorme pour taper des Serbes qui les avaient privées de titre européen quelques semaines plus tôt, après leur avoir confisqué le bronze à Rio.

Le tout après s’être défait de leur bête noire espagnole en quart.

Mais Big Fred ne s’est pas laissé émouvoir par l’enjeu.

Subtilement, il a su utiliser les consonnances en « itche » des noms balkaniques pour nous en sortir quelques-unes.

Je retiendrai son petit « vas-ic », pour encourager une Française.

Surveillons son collègue Stephen Brun sur RMC, il devrait réagir ces prochains jours.


Avec les excellents Stéphane Caristan et Laurent Chambertin, les consultants cyclistes d’Eurosport resteront sur le podium olympique.

L’habituel duo des Rois de la pédale, Jacky Durand et Guillaume Di Grazia, sont descendus à la mine: route, contre-la-montre, VTT, BMX, hommes, femmes ...

Ils ont reçu un renfort de poids en la personne d’Arnaud Tournant pour la piste, qui s'y connait en virages relevés.

Ils ont enchaîné les 243 673 tours du Madison en restant pertinents et concentrés.

Mais pas seulement.

Ils décrochent aussi la médaille d’or de la blagounette :

« On est à Izu les Moulineaux. »

Du lourd !

Roby doit s’esclaffer dans sa tombe.


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