Une jeunesse désœuvrée, sans avenir et sans passion à vivre au présent.
Des carafes un peu vides.
Une volonté d’appartenir à un groupe, une mouvance …, propre à l’adolescence.
Avant c’était les punks, les babas, les autonomes ou les skins, maintenant on parle de club de foot, de pays d’origine ou de religion.
La voie est libre pour deux dictateurs qui peuvent sans effort, envahir les territoires perdus de la République. Aussi facilement que les troupes allemandes annexent la Pologne en 39.
Le cannabis et l’islamisme règnent sur les quartiers, d’une main de fer dans un gant d’acier.
Le meilleur système éducatif du monde est une Ligne Maginot, les profs des soldats armés de canifs face à des chars AMX 30 surpuissants.
L’école !
A-t-elle joué le rôle qu’on serait en droit d’attendre d’elle ?
Le modèle de l’élève qu’elle véhicule est bien éloigné d’une réalité effrayante, sauf à Henri IV. Les profs passent le plus clair de leur temps à évaluer ces jeunes. Ces cons corrigent d’immenses tas de copies pendant leurs trop longues vacances. Au lieu de partir aux Seychelles ! Bien souvent, il s’agit de mesurer l’écart à ce modèle, le bon élève étant celui qui rentre exactement dans le moule scolaire.
Rien de bien grave jusqu’ici.
Le problème c’est ce que l’on propose à notre jeunesse.
Si tu travailles bien à l’école, tu auras une belle bagnole, un pavillon à Pontault-Combault, tu seras médecin, avocat, …
Merci Monsieur le Professeur.
Si ce deal a bien fonctionné pendant des décennies, ces temps sont aujourd’hui révolus.
Si tu travailles bien à l’école, tu auras une trottinette électrique, une bonne mutuelle et si tout va bien, tu signeras un CDI.
Où ça cousin ?
Tu préfères une cimenterie ou chez Lidl ?
Lidl wesch, c’est à côté du McDo. Et si je fous rien ?
Tu feras la même chose. Allez, va chercher !
T’es sérieux ou quoi ?
C’est vrai, lève la patte !
Là on est plus dans l’éducation canine et l’escroquerie que dans le contrat social.
Avant même d’envisager l’instruction, la culture ou l’accomplissement personnel, on a coupé les câbles de l’ascenseur social.
On a scié les barreaux de l’échelle sur laquelle nos enfants pouvaient grimper.
Pire encore, on dirait que la Nation n’assigne plus de mission claire à son école.
A SUIVRE...