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#FREEBOWLS


Ça bouge en Phallocratie.

N’en déplaise aux féministes de tout poil, les choses évoluent depuis que nos sœurs ont le droit de voter ou d’avoir un compte bancaire.

Si votre pote Gégé peut se balader torse nu dans la rue sans risquer grand-chose, sa femme Monique aurait de grandes chances de passer la nuit dans quelque geôle torride si l’envie lui prenait de faire de même.

La perception de la nudité n’est pas identique pour tous et, en France, la loi punit l’exhibition. Simple pour les hommes, l’interprétation de cette loi se complique quand elle vise la poitrine des femmes.

Les Femen n’ont rien inventé. Dans les années 60, les hippies protestent contre l’interdiction de montrer ses seins en public.

C’est un mouvement de libération qui lutte contre la discrimination et la sexualisation du corps féminin.

Si le soutien-gorge a été en son temps un extraordinaire instrument de lutte contre le corset, l’avènement du push-up a replongé les propriétaires de poitrine dans les affres de l’injonction esthétique.

Couvrez ce sein que je ne saurais voir, nous disait Molière qui pourtant n’était pas un affabulateur. Surtout s’il est en poire ou pire, en gant de toilette.

Pour plaire à Monsieur, le mamelon doit d’être rond et volumineux.

Excisée, violée, mariée, sous-payée, exploitée, une fille se doit en plus d’être belle !

Mesdames, libérez vos nibards, ça sera toujours ça de pris.

Mais le droit à disposer de son corps ne s’arrête pas là.

Il y a quelques décennies, Pierre Perret nous suggérait de faire un truc qui nous rendra heureux : Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux.

Alors faisons-le avec les minettes.

Free Pussies.

La liberté est une quête sans limite, mais pas sans prix à payer si on veut tomber sa culotte.

Camille.

Puriste de l’hygiène, elle est à la fois séduite et angoissée.

La pauvre.

« Cela dépend de la flore vaginale de chacune, de notre prédisposition aux infections urinaires et aux pertes diverses ».

Judith.

Elle adore le concept, mais appréhende ce qu’il convient de contrôler, les flux menstruels, les fuites urinaires. Bref, « tous les fluides qui sortent de nos teuchas ».

Et ce n’est pas Brigitte, fontaine, qui la contredira.

Mais comme souvent, la vérité est souvent dans la voie du milieu.

Mossane, intermittente du spectacle, dit adieu à sa culotte chaque été, sous ses robes et ses jupes longues.

« J’ai décidé de m’en foutre ! », mais elle évite les pantalons et les shorts. Trop de frottements, et de risques que les infections suivent.

« Je pense que cela dépend des métabolismes de chacune, mais moi, je me sens si libre, si fraîche quand je le fais ! ».

Emilie, 40 ans, ne nie pas la portée sexy de la chose.

La transgression est indéniable.

« Ça émoustille, comme de l’exhibition qui ne cherche le regard que d’une seule personne, pas des autres. Ça stimule l’imagination de mon copain, mais la mienne aussi ! »

Valentine, féministe convaincue, s’est émancipée de ces bouts de tissu qui l’étouffent. Pour ne plus laisser son sexe y mariner. « J’ai un cycle menstruel hyper régulier et très peu de pertes… donc avec moi, le free pussies, ça marche super bien ».

Mesdames n’en jetez plus, la coupe est pleine !

Mais surtout Messieurs, qu’attendez-vous pour réagir ?!

On nous gave depuis la fin des années 60 avec la libération de la femme, sans que personne ne s’attarde une seule seconde sur la sévère dégradation de la condition masculine.

A part Brigitte.

Lahaie, pas Fontaine.

Jadis chef de famille tout puissant, dont les enfants ou la chère épouse n’auraient jamais osé discuter la moindre injonction.

Il montrait la voix, ramenait l’oseille à la maison.

Il rentrait fatigué du taf, buvait un Ricard, soulevait la jupe de sa femme qui préparait le dîner et l’honorait un peu plus que de sa présence.

Comme Charles Ingalls !

Mais de nos jours…

Il n’est plus le seul à bosser, les deux sont souvent au chômage.

Ça fait bien longtemps que ses chiards ne l’écoutent plus.

Mais surtout, on exige de lui qu’il soit performant dans l’étreinte. Et pourquoi pas des pecs saillants et une tablette de chocolat tant qu’on y est !

Alors Messieurs, il faut réagir.

Fort et rapidement, sinon il y aura bientôt deux ans d’attente dans les cabinets des psy.

Retrouvons le chemin de la dignité.

De la liberté.

Baladons-nous couilles à l’air !


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