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HEIL COVID


Vous connaissez la République de Weimar ?

Oui bien sûr, répondraient en chœur les menteurs et les profs d’histoire ; ou alors, ceux qui ont vu Babylon Berlin.

Il y a aussi ceux, beaucoup plus rares, qui l’auraient vécue !

Envoyer une lettre en 1923 pour 10 marks le 1er janvier, vous déleste de la modique somme de 30 milliards le 20 novembre !

La Poste n’était pas encore banque et citoyenne, mais le courrier était distribué.

Et encore, la crise de 29 n’était pas passée par là.

Heureusement, un petit brun moustachu mettra un peu d’ordre dans tout ça en offrant des voyages en train aux responsables de ce foutoir : de nombreux juifs, communistes et homos partiront s’oxygéner à la campagne.

Gratos.

Il y en a toujours qui profitent de la situation.

Un siècle plus tard, la moustache n’est plus à la mode que dans de trop rares établissements nocturnes.

Des flots d’analystes de comptoir déversent leurs flux de haine à la moindre occasion, qu’on le leur demande ou pas.

A en croire certains, la France devient une dictature, avec ce virus en accélérateur de particules. Ces historiens d’opérette voient en Manu le nouvel Adolf !

Un Pinochet franchouillard.

Un Benito de pacotille.

Le musellement inadmissible de la liberté d’expression n’empêche personne de l’ouvrir ; en particulier ceux qui débitent tant de conneries, qu’ils contredisent trois heures plus tard avec aplomb.

Mais non mais non, Jean-Luc n’est pas mort.

On ne sait pas s’il bande encore, mais en tout cas, personne n’empêche notre Che national de l’ouvrir.

Ni la gosse du borgne.

En 33, le fringant Chancelier fraîchement nommé fait arrêter les 81 députés communistes pour leur apprendre à bien voter.

Si jamais la tentation totalitaire de notre jeune Président s’affirmait, il aurait bien du mal à faire comme son glorieux ancêtre : il n’y a plus de communistes à l’Assemblée, tout juste un groupe de Gauche démocrate et républicaine de 16 membres.

Même si on ajoute 17 insoumis, on reste assez loin des 81…

La République en marche ressemble plus à sa collègue de Weimar qu’au Troisième Reich !

Si un dictateur devait prendre la main, par les urnes ou par les armes, ça serait dans ce fameux monde d’après.

Et certainement porté au pinacle par une majorité de braves citoyens.

Celui qui nous pourrit la vie est d’un genre nouveau, mais il n’en est pas moins redoutable.

Difficile d’imaginer presse moins pluraliste, même en Corée du Nord.

On nous sert du virus à toutes les sauces.

H 24, en exclusivité absolue, juste un peu indigeste, à la limite de l’anxiogène.

Et la liberté de circuler ?

Dans le Chili des grandes heures, on jetait tout le monde en prison. Mais là, c’est encore plus fort, nul besoin de geôle torride, les domiciles suffisent.

Les despotes n’aiment guère les élections.

Après avoir autorisé les dernières contre toute attente, le deuxième tour de scrutin a été annulé.

Comme ça, d’un coup.

Comme tous les tyrans, il a assis son autorité en tapant sans retenue sur ses bouc-émissaires.

Certains enfants ont un peu de mal à cerner l’aspect éducatif des trempes qu’ils prennent dans leur doux nid familial.

Certaines épouses pourtant fidèles apprécient moyennement les joies du confinement.

Quant à nos glorieux anciens, on a fini par trouver une solution finale au douloureux problème des retraites.

Hitler n’était pas un grand blond avec une coupe mulet.

C’était un petit brun d’1m75.

Beaucoup plus que le Covid, qui lui n’atteint pas le micron.

Ça n’a pas empêché ce nabot de réussir un putsch imparable : asservir le monde au nom d’un principe de précaution médicale.

Comme le disait votre voisin de comptoir, juste avant de succomber à une cirrhose foudroyante :

« Quand la santé va, tout va ! »

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