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LE VERRE A MOITIE...


Chef, tu nous remets une ptite demie !

Les optimistes verront le verre à moitié plein.

Défensivement l’équipe de France est en place.

On voit des choses ambitieuses par exemple quand l’adversaire attaque à sept, ou dans les anticipations à l’opposé du ballon.

Les hommes ont beau changer, l’efficacité demeure.

Adrien, Luka ou Ludo au poste trois.

Nikola, Nedim, Dika, Mathieu ou Thimothey en deux.

Une défense conquérante est dans l’ADN des bleus, avec plus de rotation que par le passé. Broyer l’adversaire est toujours d’actualité. Avec un bon Vincent Gérard, comme il l’a prouvé dans le passé. Dans la lignée de son ainé.

Le jeu d’attaque est plus ambitieux qu’avant.

Plus complet. Malgré toutes ces rotations, les fondamentaux sont là.

Les intentions des coachs leur appartiennent, mais le maître mot semble être la confiance.

Faire confiance, même à un jeune joueur, et pourquoi pas dans le money time.

Nicolas Claire au premier match, Melvyn Richardson.

La redonner à un joueur qui en a besoin.

Nikola Karabatic depuis son retour, Nedim Remili après un match moyen contre l’Islande.

Voyons maintenant les pessimistes, ceux qui le voient à moitié vide.

Le management de cette équipe est séduisant et ambitieux. Comme si on devait ne pas se fixer de limites.

Un coaching innovant, avec du caractère.

Trop ?

Pour le moment ça fonctionne, malgré un nul et une défaite.

Surprendre permet de mobiliser tout le monde.

Je ne sais pas si une hiérarchie existe, en tout cas dans l’esprit du staff. Avec des statuts explicites, comme avec Onesta.

Il est trop tôt pour juger si cette méthode est la bonne.

Flashback de quelques mois, faisons un retour en Russie.

Les bleus de Dédé enchaînent les matchs de prépa et ceux du premier tour en pratiquant un football soporifique.

Tous les spécialistes, les professionnels de la profession le crépissent.

Sans retenue, sans ménagement.

Zizou vient de lâcher le Real, l’idole absolue est là prête à bondir si le basque va dans le mur.

Quelques semaines plus tard, la deuxième étoile fait rentrer Deschamps dans la cour des grands, ceux qui ont décroché le graal comme joueur et comme sélectionneur.

Ils sont nombreux le bec dans l’eau, qui auraient mieux fait de la fermer.

Comme toujours, le résultat décide.

C’est ce qu’on verra demain contre les Danois, et j’espère dimanche en finale.

En cas de défaite, les « il aurait mieux fait de », ou les « moi j’aurais plutôt fait ça » tomberont comme à Gravelotte.

Les entraîneurs de comptoir s’en donneront à cœur- joie, les verres se videront surement plus qu’à moitié…

Si une septième étoile tombe dans notre besace, Didier et Guillaume seront les plus forts, les plus beaux et les plus intelligents.

Et le handball français continuera sur sa lancée fabuleuse. Comme si une divinité s’était penchée sur lui à la fin des années 80, l’avait sorti du caniveau pour l’amener au sommet de l’Olympe.

Et qui dans la distribution aura zappé Thierry Henri, qui lui descendra du Rocher…

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