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DYNASTIE


Avec un Y, ça donne une série qui quoi qu’historique, n’arrivera jamais à la cheville de Dallas.

Boby, JR, Pamela, Cliff et Sue Ellen peuvent dormir tranquilles.

Philippe Debureau a fait la transition entre les glorieux anciens Serinet, Cailleaux et Bernard.

Stoecklin et Cazal, les deux historiques, trouveront de l’or en 1995 et 2001.

Stéphane, l’enfant de Bourgoin-Jallieu demeure dans l’esprit de beaucoup comme le joueur le plus talentueux que la France ait connu.

Une fulgurance dans le bras, quelque chose de malade.

Vous aurez compris que l’on parle de gauchers.

La dynastie des arrières droits.

Sans manquer de respect à Abati, Burdet ou Schaaf, la France va enquiller les titres pendant dix ans, sans super star gauchère.

Claude Onesta arrachera quelques unités de sa superbe chevelure pour trouver des solutions avec des droitiers qui s’exileront à droite. On se rappelle tous de la polémique des JO d’Athènes, où certains observateurs reprocheront au Toulousain son choix de donner le poste à Daniel Narcisse en fin de match contre les Russes.

Depuis quelques années, Barachet et Dipanda ont certes gagné des titres en intégrant la maison bleue.

Mais ce qui se passe depuis deux ans est invraisemblable.

En 2014 Valentin devenait champion d’Europe, avant d’enchaîner sur deux titres mondiaux. Le premier d’une filière, d’une lignée prestigieuse.

Puis trois minots ont débarqué.

Nedim, Dika et Melvyn.

(L’occasion pour moi de dire que suite à la précédente chronique, le premier est aussi un fils de.

Kamel, le papa, a fait une brillante carrière à Créteil, jouant même une finale de Coupe d’Europe en 1989).

Tous les quatre, comme les trois mousquetaires, ont un profil à peu près identique.

Défenseurs.

Passeurs.

Excellents dans le duel.

Buteurs.

Aucun manque, aucun défaut à signaler.

Un mental d’acier.

Que des qualités.

Du pain béni dans une équipe de handball.

Pas d’état d’âme, toujours prêts à jouer, qu’ils soient sur le banc ou sur le terrain.

Des machines de guerre capables à la fois de se fondre dans le collectif, mais aussi de sortir de leur boite pour vous faire gagner un match.

Des diables.

Heureux Didier Dinart !

Ils sont l’avenir, mais déjà le présent.

Ils font souffler un vent de fraîcheur sur le handball tricolore

Une jeunesse insouciante.

Une jeunesse triomphante.

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