Se sortir les doigts du cul
Pour chausser ses crampons
Des cornes pour les cocus
Être pris pour un jambon
Le match des coiffeurs est un grand classique.
Que ce soit le troisième d’une poule de quatre quand on est qualifié ou la fameuse « petite finale », c’est toujours un grand moment. Un marché de dupes : sur le moment, le coach justifie des choix que seule la suite de la compétition validera.
Faire jouer Kiki, c’est passer pour une buse s’il se blesse.
Ne pas le faire jouer, c’est casser son rythme. Et c’est pareil pour les autres, surtout si leurs remplaçants sont des quiches.
Perdre ce match, c’est casser une dynamique, le gagner, c’est la maintenir.
Faire rentrer un coiffeur, c’est le mobiliser : s’il fait un bon match, parce que sinon, on le perd. Bref, il n’y a pas de règle. Didier Deschamps a fait neuf changements, la France a perdu. Luis Enrique en a fait trois, l’Espagne a perdu …
Comme à chaque fois, c’est à la fin de la foire qu’on comptera les bouses.
DD est un garçon des plus pragmatiques !
Son unique objectif était d’éviter la blessure de ses titulaires. Quand on fait neuf changements, on est quasiment sûr de perdre. En tout cas, le cadeau fait aux entrants est empoisonné : le 11 de DD est gravé dans le marbre. Par le passé, les exemples de ceux qui auraient gagné leur place dans un tel match sont rares. On peut citer les deux Manu, Amoros en 82 et Petit en 98, mais c’était avec Hidalgo et Jacquet. Et attention, Deschamps est plus conservateur que ses glorieux prédécesseurs !
Pour Mandanda, Disasi, Veretout, Guendouzi et Kolo Muani, à moins d’une catastrophe, ça restera un one-shot. Fofana et Coman rentreront peut-être à nouveau. En tout cas, tous ces garçons ont été pitoyables contre la Tunisie, malgré le contexte, ils n’ont rien montré.
Ils ont auto-justifié leur statut de remplaçant. Finalement, tout a été fait pour qu’il en soit ainsi, et c’est très bien ainsi : imaginez la tronche de son coach si Kolo Muani avait planté un triplé !
CQFD.
Le seul à avoir tiré son épingle du jeu est Camavinga : et pourtant, DD a eu la main lourde en le parachutant arrière gauche ! Au cas où Théo Hernandez se blesse. Après un début cauchemardesque, le madrilène a montré du caractère. Et ça, DD apprécie : si la France se qualifie, on devrait revoir Eduardo …
Sale temps pour Titi !
Si Giroud en claque un, il effacera la statue d’Arsenal des tablettes. Et si Grizou en plantait 9 ? De toutes façons, Kiki fond sur eux comme un rapace et finira bientôt par mettre tout le monde d’accord.
D’ailleurs, je me permets une suggestion au Président Le Graët : il serait temps de sanctionner Thierry Henri pour son manque de patriotisme. Organisons des matchs amicaux contre Andorre, Gibraltar et le Vatican. Arrangeons-nous pour faire nommer un arbitre d’une République bananière, et faisons le nécessaire pour rendre son séjour en France des plus agréables. Avec 12 pénaltys en trois matchs, je suis sûr que nos attaquants sortiront ce Judas du tiercé de tête.
Après un léger contretemps sur le Rocher, sa carrière de coach reprend son envol. Il a tellement bien bossé avec les attaquants belges que le bilan est d’un but en trois matchs, Batshuayi contre le Canada ! Tout ça, c’est la faute d’un autre traître, Roberto Martinez. Pour le récompenser de son boulot, il se dit que Titi pourrait reprendre les rênes de la sélection.
Mais les Diables Rouges ne sont pas les seuls à être passés à la trappe.
Kevin et ses coéquipiers de la Mannschaft ne verront pas les huitièmes pour la deuxième fois consécutive ! Une victoire 4-2 contre le Costa Rica, c’est l’Espagne qui passe malgré sa défaite 2-1 contre le Japon. Après l’Havertz, le beau temps : ce sont les deux buts de l’attaquant de Chelsea qui éliminent les Sud-Américains et qualifient la Roja !
Harald Schumacher doit se retourner dans sa tombe !
L’immense Platini dit souvent qu’une coupe du monde c’est 3 matchs.
On verra après les huitièmes si le Japon, le Maroc et le Sénégal défient la logique et se font sortir.
A moins d’un invité surprise, il restera alors 3 matchs pour s’expliquer entre gros.
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